James & Thea

J'étais seule assez tard le soir. Je frappais dans le sac de toutes mes forces a main nues. Je tapais encore et encore. Si bien que je finis par avoir les poing ouvert et en sang.

Je venais d'entrer dans la salle de combat pour méditer lorsque je me rendis compte que je n'étais pas seul. Une élève tapait comme une démenée sur un des sacs.

-Je te déranges?

Je sur-sautais pensant être seule. Je tournais la tête et le regardais.

- Euh ... Non, j'allais partir ...

J'allais partir dans les vestiaires. Sur le sac il y avais du sang, puisque je saignais des mains.

Elle se dirigea vers la porte. J'aperçus le sang sur le sac et la força à s'arrêter à l'aide de mon pouvoir. Je savais qu'elle était une mutante puisqu'en tant que professeur, j'avais accès à certains renseignements.

Je ne pouvais plus bouger. Je soufflais et attendis étant presque sur que c'étais le prof qui m'avais arrêté.

Je souris et me dirigeai vers elle. Une fois face à face, je m'arrêtai.

-Tu ne croyais tout de même pas que tu étais la seule mutante ici!

-Pourquoi je m'en priverai? On est seul.

-Comment fonctionne ton pouvoir?

-Sauf que si tu fais ça, tu aurais des ennuis et je pourrai faire en sorte que tu reste paralysée pour le restant de ta vie.

- Ouais ca facilitrait le boulot de certain ... Et je n'ai pas peur des ennuies ...

Pendant tous le temps ou l'on parlais des goutte de sang tombait de mes mains sur le sol.

Je posai les yeux sur ses mains.

-Pourquoi? demandé-je simplement.

- Pour rien ... juste de l’énervement. Mentis-je voulant cacher la vérité a tout prix.

Je lui saisis la main et souris.

-Si c'est ce que ça fait lorsque tu es énervée, je ne voudrais pas te voir en colère!

- Oui justement !

Une larme coula mais je ne pus l'essuyer.

J'essuyai la larme solitaire qui glissait lentement le long de son visage du revers de la main, dans un geste presque tendre qui me surpris.

Je baissais les yeux. J'avais honte. Je ne pleurais presque jamais. Il m'en fallais beaucoup pour m'arracher une larme.

-Tu n'as pas à avoir honte, dis-je, la main toujours posée sur sa joue.

Je reculai d'un geste brusque. Ce n'était pas moi. Je n'avais pas l'habitude de réconforter ainsi les gens.

Je fus surpris et voulu reculer mais j'étais toujours bloquer.

-Je te libère si tu m'expliques ce qui t'a amené à faire ça, dis-je en pointant ses mains.

J’hésitais. Je soupira.

- D'accord.

Je fis un geste l'encourageant à parler.